L’hippopotame

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Ce gros « cheval du fleuve » (du grec Hippo potamos) n’est pas le meilleur nageur qui soit, contrairement à ce que laisseraient penser son nom et son comportement. S’il passe la majorité de son temps dans l’eau c’est pour se protéger du soleil et pour l’aider à supporter son poid (près de 3 tonnes). L’hippopotame est un animal sociable qui vit en groupe de 15 individus en moyenne, avec un mâle dominant qui est généralement le seul à féconder les femelles. Il marque son territoire en répendant son crotin par de vigoureux battements de la queue.

C’est un mammifère amphibien. Des études ADN ont montré qu’il était aussi proche de la baleine que l’homme du chimpanzé. Baleine et hippopotame ont tous les deux un ancêtre commun qui au cours de millions d’années a migré vers les océans.

L’hippopotame sort de sa marre ou de sa rivière principalement la nuit pour aller se nourrir. Cet herbivore ingurgite jusqu’à 50kg d’herbe par nuit même  s’il a déjà été observé en train de manger un autre animal. C’est donc dans sa baignoire, généralement remplie de défections, que vous aurez plutôt l’occasion de le trouver ou aux abords des points d’eau plus exceptionnellement.

Peu connu pour son intelligence, il l’est par contre pour sa dangerosité, certains le considérant comme l’animal ayant généré le plus grand nombre d’accidents dans la savane. Il est clairement un animal à éviter mais il n’existe aucune étude sérieuse sur sa réelle menace vis à vis de l’homme. D’autres animaux comme le moustique, par exemple, tuent beaucoup plus de personnes en Afrique.

Aujourd’hui, deux espèces d’hippopotame ont déjà disparu (espèces de madagascar) et l’hippopotame commun ne doit sa survie qu’aux reserves qui ont été mises en place. On le trouvait autrefois dans l’ouest de l’Afrique australe, mais sauf à de rares endroits protégés, il y a disparu, chassé par l’homme, son seul prédateur. Selon l’IUCN, le nombre d’individus des deux espèces d’hippopotames, commun et pygmé, est toujours en baisse.

Les conseils du bestiologue pour observer les hippos

La règle de base la plus connue est qu’il ne faut jamais se placer entre un hippo et son point d’eau, celui-ci se précipitant vers son abri préféré en cas d’alerte. Même s’il n’y paraît pas, cet animal est capable de courir plus vite qu’un humain (peut être pas qu »Hussein Bolt mais que nous sans aucun doute). Il faut donc toujours veiller à rester suffisamment loin pour l’observer à pied. Dans l’eau, il est extrêmement protecteur de son territoire et n’hésite pas à s’attaquer aux embarcations.

Les meilleurs spots du bestiologue pour rencontrer les hippos Chobe River Front
Botswana
Mana Pools
Zimbabwe
Serengeti NP
Tanzanie
Les hippos dans l’UICN Red List RL LC Vulnerable : risque élevé d’extinction à l’état sauvage La Liste rouge UICN des espèces menacées ™ est largement reconnu comme l’approche la plus complète et la plus globale pour évaluer l’état de conservation des espèces végétales et animales. Depuis ses débuts modestes, la Liste rouge de l’UICN a grandi en taille et en complexité et joue désormais un rôle croissant dans l’orientation des activités de conservation des gouvernements, des ONG et des institutions scientifiques.
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2017-06-22T16:02:44+00:00

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