Les impalas

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Bien qu’il ressemble fortement au genre des cobes, l’impala est une antilope du genre Aepyceros qui se distingue par les lignes noires, uniques à chaque individu, qu’il arbore sur ses oreilles, son front, son postérieur, sa queue et qui lui servent à reconnaitre ses semblables. Il possède également 2 touffes de poils noirs sur ses pattes arrières et des cornes en forme de S qui ne sont portées que par les mâles.

On trouve les impalas en Afrique centrale et en Afrique australe où ils sont très abondants. Son aire de répartition s’étend ainsi de l’Afrique du Sud au Kenya, et de la Namibie au Mozambique.

Ils vivent généralement en bordure de pâturages et dans des forêts claires, toujours à proximité d’un point d’eau dont ils dépendent largement.

Les impalas ont une structure sociale complexe et un système d’accouplement original. Pendant la période du rut, les mâles adulte vivant en groupe de célibataires deviennent territoriaux. Ils se battent alors pour défendre leurs périmètres et attirer les femelles pour l’accouplement. Après cette période, les mâles se regroupent à nouveau dans des troupeaux de célibataires ou rejoignent des troupeaux femelles selon l’issue des combats.

Comme toutes antilopes, l’impala est un animal agile et rapide, capable de faire des bonds de plus de 10m de longueur pour échapper à ses ennemis et de plus de 3m de hauteur pour franchir toutes sortes d’obstacles.

Au cours de sa vie, l’impala doit faire face à de nombreux prédateurs et la quasi-totalité des carnivores de la savane le regarde en se léchant les babines … Il a donc tout intérêt à être vigilant ! Alors pour se défendre, l’animal a mis au point quelques techniques particulières. Doté d’une vue et d’un odorat excellents, il sait repérer rapidement ses ennemis et utilise un cri très spécifique pour prévenir tous le groupe de la menace éventuelle. Lorsque le prédateur est encore à bonne distance, les impalas restent immobiles, concentrés, le regard figé en direction de leur ennemi. Mais sitôt que le danger est trop proche, ils bondissent dans tous les sens pour semer la confusion et tenter de s’enfuir.

Malgré tout, l’impala reste assez faible par rapport aux prédateurs. Il courra moins vite qu’un guépard, sera moins endurant qu’un lycaon ou qu’une hyène, et sera moins à l’aise la nuit qu’un léopard ou qu’une lionne capable de voir dans l’obscurité. Néanmoins, les lions préfèrent souvent s’attaquer à des proies plus importantes comme les buffles et les guépards ne seront pas toujours capables de conclure leur chasse derrière un animal aussi agile.

Les conseils du bestiologue pour observer les impalas

Rien de plus facile qu’observer des impalas tant ils sont nombreux dans les parcs et les réserves. Pour autant, les photographier reste un exercice moins évident puisqu’ils se montrent particulièrement méfiants. Votre meilleure chance de réussite se présentera en présence d’un prédateur, lorsque les animaux resteront statiques et totalement indifférents à votre objectif photo, nettement moins dangereux que la dentition aiguisée d’un léopard !
Vous l’aurez compris, observer le comportement des impalas en dit long aussi sur les animaux qui l’entourent alors regardez bien, écoutez, patientez et sortez les jumelles !

Les meilleurs spots du bestiologue pour voir des impalas Parc National de l’Akagera
Rwanda

Chobe NP
Botswana

Kruger NP
Afrique du Sud
Les impalas dans l’UICN Red List RL LC Préoccupation mineure : risque faible d’extinction La Liste rouge UICN des espèces menacées ™ est largement reconnu comme l’approche la plus complète et la plus globale pour évaluer l’état de conservation des espèces végétales et animales. Depuis ses débuts modestes, la Liste rouge de l’UICN a grandi en taille et en complexité et joue désormais un rôle croissant dans l’orientation des activités de conservation des gouvernements, des ONG et des institutions scientifiques.
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2017-06-22T15:37:41+00:00

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