Les pukus, les cobes de Buffon, les cobes Lechwee

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Les cobes sont une variété d’antilopes qui ont en commun des cornes tordues et recourbées vers l’arrière que ne portent que les mâles, une robe de couleur brun fauve et une affection pour les milieux humides.

Ces animaux vivent en effet dans des prairies et régions boisées à proximité d’un point d’eau, indispensable à leur survie. Ruminants et herbivores, ils se nourrissent d’herbes ou de feuilles de buissons, voire de plantes plus aquatiques en ce qui concerne les cobes de Lechwee.

Cobe de Buffon

Le pelage du cobe de Buffon est lisse et brillant, de couleur brune, avec une tâche blanche caractéristique sur la gorge. Une bande noire marque l’avant des membres antérieurs. La queue touffue est blanche en dessous et se termine par une pointe noire.

Le cobe de Buffon vit en Afrique de l’Ouest subsaharienne et sa présence s’étend jusqu’

en Afrique centrale.

C’est une antilope commune mais menacée par la chasse et le braconnage.

Cobe d’Ouganda

Le cobe d’Ouganda est une sous-espèce du Cobe de Buffon. Ses caractéristiques sont donc tout à fait similaire et seule son aire de répartition change. Il est en effet présent dans le nord-est de la République Démocratique du Congo, au sud du Soudan et plus largement en Ouganda.

Il a malheureusement disparu du Kenya et de la Tanzanie où il vivait aussi autrefois.

Puku (poukou)

Physiquement proche du cobe de Buffon et du cobe de Lechwee, le puku se différencie par une corpulence plus petite, des cornes plus courtes et une robe plus épaisse, à la couleur plus brune et plus uniforme.

Le puku occupait autrefois les prairies proches de sources d’eau permanentes des régions boisées et plaines inondables d’Afrique centrale et australe. Son aire de répartition a été considérablement réduite et on ne trouve plus que des populations isolées dans des régions fragmentées.

Environ 75% de l’ensemble de la population mondiale de pukus se concentre à un seul endroit, dans la vallée de Kilombero en Tanzanie. Une autre population importante vit en Zambie et quelques petites populations résident encore en Angola, au Botswana, au Malawi et au sud de la République Démocratique du Congo.

Cobe de Lechwee

Le cobe de Lechwee est le plus aquatique de tous. Il se reconnait par son arrière-train surélevé et son adaptation particulière à la vie dans les marais grâce à ses sabots longs et très écartés qui lui permettent de distancer n’importe quels prédateurs dans les eaux peu profondes.

Peu agile sur la terre ferme, il fréquente essentiellement les bords marécageux des lacs et des rivières où il se nourrit d’herbes et de plantes aquatiques. Il est capable de faire des bonds impressionnants de 2m de hauteur et de 6m de longueur.

Le Cobe de Lechwe se rencontre principalement au nord du Botswana, dans le Delta de l’Okavango où la population atteint 30000 individus ou le long du bassin hydrographique Kwando-Linyanti-Chobe, mais aussi en Zambie qui compte plusieurs sous-espèces dont les lechwees de Kafue et les lechwees noirs.

Les conseils du bestiologue pour observer les cobes

Pour rencontrer les cobes quelqu’ils soient, il faudra se rapprocher des rivières et régions humides. Comme les impalas, les cobes sont assez nerveux à l’idée de se faire prendre en photo, sauf dans certains parcs où ils se sentent plus en confiance, comme à Murchison Falls. Pour le grand spectacle, rendez-vous dans l’Okavango ou dans les Busanga Plains où les cobes de Lechwee sont les stars d’un ballet nautique que l’on dit de toute beauté !

Les meilleurs spots du bestiologue pour voir des cobes Kafue NP
Zambie

Parc national de la Pendjari
Bénin

Murchison Falls NP
Ouganda
Les cobes dans l’UICN Red List RL LC Préoccupation mineure : risque faible d’extinction La Liste rouge UICN des espèces menacées ™ est largement reconnu comme l’approche la plus complète et la plus globale pour évaluer l’état de conservation des espèces végétales et animales. Depuis ses débuts modestes, la Liste rouge de l’UICN a grandi en taille et en complexité et joue désormais un rôle croissant dans l’orientation des activités de conservation des gouvernements, des ONG et des institutions scientifiques.
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2016-12-02T14:09:26+00:00

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