Les springboks

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Avec ses cornes en forme de stéthoscope, son pelage cannelle et blanc et ses rayures foncées sur les flancs et les joues, le springbok est une des plus élégantes antilopes d’Afrique.

Son nom vient de l’Afrikaner qui signifie « antilope à ressort ». Le springbok est en effet connu pour les bonds aussi étonnants que gracieux qu’il effectue à 3 m de haut, pattes tendues, tête baissée et dos arrondi. Ce comportement est souvent lié à la présence de prédateurs, rapidement dissuadés d’attaquer des individus en aussi bonne condition physique ! Il possède également un rôle social, permettant aux animaux d’envoyer des messages visuels et olfactifs. En cas d’alarme, le springbok érige également la crête de poils blancs placée sur son arrière-train et qui est normalement cachée sous deux plis de peau.

Le springbok est un animal athlétique, agile et rapide, pouvant atteindre la vitesse de 115km/h sur de courtes distances. Son plus grand prédateur reste le guépard qui est le seul à pouvoir le suivre à ces vitesses, bien que le springbok soit plus endurant. Sa rapidité le protège des autres carnivores comme le lion, la hyène, le lycaon ou le léopard.

Les springboks aiment les espaces ouverts et évitent les herbes hautes. Ils vivent dans les savanes et les plaines les plus arides d’Afrique australe et on les retrouve ainsi au Sud-Ouest de l’Angola, en Nambie, au Botswana et en Afrique du Sud.

Ruminants et herbivores, ils se nourrissent d’une grande variété de plantes mais aussi de feuillages et de courges en saison sèche. Ils sont capables de se passer d’eau tant que leur nourriture en contient au moins 3%.

Les springbok sont ainsi parfaitement adaptés aux conditions climatiques du désert. Quand l’eau est rare, il cherche des racines riches en humidité, les tubercules et les feuilles succulentes. Ils boiront de l’eau dès qu’elle est disponible mais sauront également maintenir l’humidité de leur corps en se nourrissant la nuit, quand l’humidité ambiante augmente la teneur en eau de la végétation.

Aujourd’hui, la population de springboks n’est plus aussi importante qu’aux siècles précédents mais reste abondante. Elle est estimée à 2 500 000 animaux.

Le springbok était initialement un animal migrateur se déplaçant ponctuellement en grand troupeau à travers les prairies sèches et les savanes arbustives de l’Afrique australe. Les migrations ne se produisent plus aujourd’hui mais l’abondance des animaux peut encore être perçue dans les concentrations saisonnières se produisant dans le Kalahari botswanais.

Les conseils du bestiologue pour observer les springboks

Les sauts sont un des comportements les plus amusants à observer sur les springboks qui peuvent se montrer alors d’excellents guides pour repérer des prédateurs ! Pour les observer, deux choix s’offrent à vous : l’isolement des déserts de l’Afrique Australe ou un stade bondé à Johannesburg, à vous de voir !

Les meilleurs spots du bestiologue pour voir des springboks
Central Kalahari GR
Botswana
Les springboks dans l’UICN Red List RL LC
Préoccupation mineure : risque faible d’extinction La Liste rouge UICN des espèces menacées ™ est largement reconnu comme l’approche la plus complète et la plus globale pour évaluer l’état de conservation des espèces végétales et animales. Depuis ses débuts modestes, la Liste rouge de l’UICN a grandi en taille et en complexité et joue désormais un rôle croissant dans l’orientation des activités de conservation des gouvernements, des ONG et des institutions scientifiques.
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2017-06-22T15:57:14+00:00

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