Ce matin, on se retrouve au petit déjeuner vers 8h. Trevor Lane, qui travaille pour l’association DART, est là pour nous briefer sur la mission qui nous attend.
Il confirme que le projet lion est en stand-by, le gouvernement souhaitant ré-autoriser la chasse au trophée. On apprendra plus tard que les raisons ne sont pas aussi claires sans qu’on puisse comprendre réellement ce qu’il se passe.
Lorrie en profite pour lui demander s’il est raisonnable de partir sur Chizarira. Trevor pense que le parc est parfaitement sûr maintenant et qu’il n’y a pas de problème si ce n’est l’état de la route. Concernant Matusadona par contre, ce sera a priori plus compliqué. Cette année, il y a de l’eau, beaucoup d’eau ! On se souvient en effet qu’un des camps que nous avions demandé n’est pas accessible en ce moment … Du coup, on risque de galérer beaucoup et de ne pas voir grand chose dans les hautes herbes du parc. Mais pour l’instant, on décide de rester sur notre programme initial.
Avant de partir pour le projet rhino qui occupera la majorité de notre mission, nous quittons le B&B pour visiter les chutes. A cette époque de l’année, elles sont quasiment au plus fort de leur débit. De la ville, on peut même apercevoir le nuage de brume qui s’en dégage. Sur place, des petits vendeurs proposent la location d’imperméables. On ne veut pas croire que ce soit nécessaire à ce point et on commence la visite.
Bon, c’est vrai qu’on ressent déjà une légère brise mais pas de quoi enfiler un kway non plus.
Au premier point de vue qui s’offre à nous, on peut constater la différence avec ce que nous avions vue en septembre dernier. Les chutes sont en effet gonflées à bloc !
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Plus on s’avance, plus la visibilité s’affaiblit. Et finalement, ça mouille quand même pas mal … Je squatte le Kway d’Olivier.
On poursuit la visite en direction du pont qui marque la frontière avec la Zambie et là, c’est carrément la tempête ! On se prend des litres et des litres d’eau ! D’abord devant à l’aller puis derrière sur le chemin du retour, si bien qu’on ressort de là, trempés jusqu’aux os … Si prochaine fois il y a, on lésinera pas sur les impers à l’entrée.
A 14h, le taxi est là pour nous emmener jusque Hwange où nous attend Steve qui s’occupera de nos activités d’écovolontaires. En route, on fait un peu plus connaissance avec Musa qui nous a déjà emmené ce matin et qu’on reverra régulièrement pendant notre séjour. C’est un ancien instituteur reconverti au tourisme. Pendant le trajet, Olivier lui explique un peu d’où on vient et ce qu’on va faire au Zimbabwe.
A Hwange, Steve est déjà arrivé. On prend place à l’arrière du 4×4 jusque Sinamatella où nous sommes accueillis par Sue, la femme de Steve, et par leur fille venue passer quelques jours auprès d’eux.
Sinamatella est un des 3 camps principaux du Hwange avec Main Camp et Robins Camp. Il est composé d’une vingtaine de bungalows et d’un restaurant qui a sans doute eu son heure de gloire par le passé mais qui est totalement fermé aujourd’hui. Le camp possédait d’ailleurs toutes les facilités, de la station essence à la cabine téléphonique, mais le temps semble s’être arrêté, même si les touristes sont toujours les bienvenus. C’est en tout cas ici que Steve et Sue ont leur maison et que sont hébergés les volontaires.
On boit un thé en compagnie de Steve qui nous explique un peu la logistique. Nous disposons de 2 bungalows. L’un va accueillir les 2 couples, l’autre les 2 célibataires. L’électricité fonctionne mais les coupures sont fréquentes et peuvent durer plusieurs jours. Par contre, nous n’avons pas d’eau courante et il en est ainsi depuis quelques semaines. Pour tous nos besoins quotidiens, nous avons donc des bidons d’eau potable qu’il faut remplir à la pompe 2 fois par jour.
Une fois installée, on reste un long moment à profiter de la vue époustouflante sur la vallée et à observer la cinquantaine d’éléphants de passage ce jour là.
Après le dîner, Steve nous donne le programme de la mission. Entre les comptages et la traque du rhino, on va pas chômer et c’est tant mieux ! On part se coucher impatient d’être au lendemain.
Au bungalow, on décide de sauver les grenouilles tombées dans nos toilettes. On en remet fièrement 6 dehors. A ce moment là, on sait pas encore qu’on en trouvera autant demain et qu’il va falloir cohabiter avec elles pour le reste du séjour ![/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]
J’adore ! bravo à tous les deux pour ce carnet de voyage (oup’s pour ce compte rendu de mission de solidarité internationale)… et je confirme il était vraiment à tomber par terre ce gâteau à l’orange.
Bises.
Un des célibataires du Bungalow 17 ;-)