Dès 5h30, on est debout pour prendre un petit déjeuner le plus consistant possible à cette heure si matinale. Il fait frais mais le feu est là pour nous réchauffer … et faire griller nos tartines ! Camper dans le bush avec Steve et Sue est une véritable leçon de confort en pleine nature !

Une heure plus tard, on quitte le camp à pied direction … euh … la brousse, par là.

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On est super motivé donc on avance à bon rythme et on croise déjà quelques animaux dont un vautour. En chemin, on trouve pas mal de traces des rhinos : empreintes et branches coupées notamment. Mais rien de suffisamment frais pour suivre une piste intéressante.

On poursuit notre route ainsi sur environ 12 km en s’arrêtant régulièrement pour reprendre des forces. Et finalement, on est encore tous debout et en forme malgré la chaleur et les difficultés du terrain. On ne croise pas beaucoup d’animaux et c’est surtout la patte de lion incrusté à un point d’eau qui nous rappellera qu’on est vraiment pas tout seul ici !

Lors de notre dernière pause, Anderson repère des traces fraiches. Inquiet de notre état de fatigue pour cette première journée de marche, Steve envoie Nick et le ranger suivre cette piste sur quelques mètres pendant que nous les attendons ici. Les traces s’avèrent facile à suivre et particulièrement intéressantes. On décide de tous repartir, quitte à s’éloigner du camp.

Par contre, on s’engage dans une zone assez difficile où la végétation est plus dense. Et au bout de 2 km, Steve préfère nous arrêter et continuer en groupe réduit. David et Damien suivent tandis que nous restons avec Annabelle, Olivier et Sue.

Pour passer le temps, Vincent joue les tarzans en grimpant aux arbres. Mais c’est surtout le nid de fourmis rouges installé dans son sac à dos qui nous occupera comme il faut sur les 2 prochaines heures. On a tout tenté, de la bombe anti-moustique à l’inondation, mais ce sont les coups de poing d’Olivier qui viendront à bout de l’invasion !

Le petit groupe des traqueurs indépendants revient enfin ! Malheureusement, la piste a été infructueuse. Il aurait encore fallu continuer sur plusieurs kilomètres peut être pour espérer voir le rhino et la distance est imposible à estimer.

On repart sur le camp qu’on n’imaginait pas si loin en fait … Les premiers signes de fatigue sont belle et bien là et c’est une véritable délivrance pour nos pieds quand on aperçoit enfin les tentes au milieu des arbres !

Au total, nous aurons parcouru plus de 16 km pour le premier groupe et jusqu’à 20 pour le second. Un nouveau record de Planète Urgence d’après Steve ! Par contre, on est mort … On avale quelques sandwiches et on fait quand même un brin de toilette avec quelques centilitres d’eau dans une bassine.

La nuit arrive vite et on s’installe auprès du feu en regardant le diner mijoté. On n’est pas aussi bavard que d’habitude ce soir ! On part se coucher en abandonnant les chaussures dehors (vraiment, y a pas le choix !) et même la hyène que nous entendons toute proche ne suffit pas à nous extirper du lit pour les mettre à l’abri. Pourvu qu’elles soient encore là demain quand même …
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