Avec notre nuit d’1 heure, le réveil est vraiment difficile. Il faut dire qu’à minuit, on peut pas tellement faire plus matinal. Peu importe, il faut s’habiller et prendre notre tour de veille.
Avant de rejoindre le point d’observation, David et Damien nous expliquent que c’est assez flippant de se retrouver seuls là-bas, qu’on entend plein de bruits hallucinants mais qu’on ne voit absolument rien. C’est vrai qu’ils ont l’air de revenir d’une immersion totale en plein projet Blairwitch !
Ils nous racontent qu’ils se sont même planqués derrière leur chaise pensant qu’un léopard imaginaire était en train de les approcher. Hé hé :o)
On s’installe en bas et on s’amuse à se filmer à l’infrarouge en attendant la première alerte. Au cours de notre veille, on n’utilisera que très peu le spot. Les animaux sont particulièrement craintifs dans cette zone de chasse.
Du coup, on tente de se fier au bruit et on regarde régulièrement avec les jumelles à visée nocturne. Mais au bout de 2h, notre feuille de suivie reste désespérément vide !
A 6h, c’est Nicolas qui vient réveiller l’équipe B avec qui on partage la tente. On décide de suivre : c’est une bonne heure pour voir passer quelques animaux à notre point d’eau. Et d’ailleurs, au bout de quelques minutes, Damien pense apercevoir quelque chose qui ressemble à un phacochère … Ou à une hyène plutôt. Voire une hyène brune … On s’empare des jumelles et on analyse cette drôle de bête : de longues pattes fines, une queue blanche, des oreilles arrondies … mais non, c’est un chien sauvage ! Pas le temps pour la photo qu’il s’enfuit déjà.
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Un peu plus tard, c’est un lion qui s’approche du point d’eau ! Dans notre élan d’enthousiasme et d’excitation à l’idée d’être face à un fauve, on se lève tous en même temps pour attraper jumelles et appareils photo pendant qu’un autre se précipite pour alerter les autres.
Devant notre discrétion, la lionne fait demi-tour illico et en moins de 2mn, on se retrouve bêtement devant notre point d’eau vide. Mais cette fois, on a une preuve :o)
On reprend notre tour à 8h mais plus rien ne se passe autour de Little Gobo. Seuls Annabelle et Olivier verront des kudus au relais suivant. En attendant, on démonte le camp et à midi, on quitte le point d’eau.
En chemin, on répare la route pour faire passer les 4×4 et on arrive à Sinamatella pour un déjeuner tardif.
L’après-midi nous permettra de faire nos lessives et de se préparer pour les 4 prochains jours dans le bush à la recherche des rhinos.
Après diner, Steve nous briefe sur cette mission très spéciale et sur le comportement à adopter pour assurer notre sécurité et nous donner les meilleures chances de réussite.
Les indications de Steve vont de notre façon de s’habiller (ne jamais porter de blanc, ni de couleurs vives et favoriser les marron et kaki) à la manière que nous aurons de communiquer en utilisant des signes et à la façon dont nous devrons marcher.
D’un point de vue sécurité, il nous apprend à siffler pour être retrouvé si nous nous perdons dans le bush et nous donne quelques conseils en cas de rencontre avec des animaux agressifs (ce qui, il le jure, n’arrive jamais). D’ailleurs notre bestiologue se débrouille pas si mal dans ce domaine !
Enfin, la dernière recommandation va à l’usage de l’eau. Nous transporterons une réserve qu’il faudra gérer pour les 4 jours en comptant boisson, vaisselle et repas, et ceci pour 10 personnes.
Autrement dit : pas de douche !
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En quoi consiste le Rhino monitoring ?
Le rhino monitoring consiste à balayer à pied de larges zones inaccessibles en voiture afin de repérer et d’identifier des rhinocéros noirs. Cette identification ne peut se faire que de visu grâce à quelques signes distinctifs, comme les oreilles, d’où l’importance de trouver réellement les animaux et de les photographier.
Les marches ont lieu sous l’autorité d’un ranger qui nous guide à travers la brousse et qui est capable d’interpréter tous les signes de la vie sauvage, des traces de pas aux branches arrachées par les animaux.[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]