Les jours passent et se ressemblent à Musanza. A 5h30 tapante, on est réveillé par le traditionnel « Nok Nok, water is ready ! ». Même si nous partons dans notre coin, on tenait à prendre notre petit déjeuner avec tout le monde. On quitte le cœur gros Sam, Jos et Yvette qui resteront dans le top 5 de nos plus chouettes rencontres en Zambie.

On boucle les bagages et on prépare la voiture. L’objectif du jour est de revenir sur Mayukuyuku par le nord et la route longeant Kafue à l’ouest. Evi, encore un peu inquiet de voir ses invités s’aventurer seuls dans le coin, nous a préparé des sandwiches « parce qu’en Afrique, on sait toujours où se situe le début du chemin mais jamais la fin » (dixit sa grand-mère) !

On ne voit pas beaucoup d’animaux ce matin mais on est super heureux de profiter pleinement des plaines, dans une solitude absolue !

A l’approche des lodges de Wilderness, on s’arrête au bord des cimetières de termites. Ici, elles envahissent vraiment l’espace mais les termitières sont toutes petites, si bien qu’on croirait vraiment des pierres tombales ! Glauque et étonnant à la fois …

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On aperçoit une voiture de l’autre côté venant à notre rencontre. Le guide nous parle de lions tapis là, à 200m, au pied de l’arbre, alors qu’on prenait les termitières en photo. Impossible à voir si on n’est pas un expert !

On s’approche. Effectivement, 4 lionnes sont couchées, accompagnée d’un petit, génial !

Alors que nous repartons, on croise une seconde voiture Wilderness. On en profite pour confirmer la route à prendre pour sortir du parc au North Western Boundary. On pense qu’Evi a prévenu toutes les Busanga de notre présence parce qu’on les trouve tous très concernés par notre sens de l’orientation :o)

Vers la sortie du parc, la terre brûle. En Zambie, les feux de brousse sont très nombreux à cette époque de l’année. Ils constituent un moyen efficace de fertiliser le sol et de faire repousser la verdure, cruciale pour les animaux. Par contre, ils font fuir temporairement la faune et ils sont parfaitement inefficace contre les tsé-tsé :( Du coup, on tente une première expérience consistant à placer de la bouse d’éléphant sur le capot de la voiture … ce qui sert strictement à rien :o)

On longe Kafue par l’ouest. La route est bonne, on avance bien. On atteint Tatayoyo Gate avec le sourire aux lèvres. Oui, on se demande combien de fois des français ont pu leur chanter la chanson d’Annie Cordy en passant :))

On arrive à Mayukuyuku vers 16h et on retrouve une Pippa super inquiète. Les résultats des élections tardent à être annoncés et quelques émeutes ont eu lieu à Lusaka. Cerise sur le gâteau, les autorités ont coupé la radio ce qui renforce clairement le climat de suspicion … Une de ses voitures est bloquée dans la capitale et elle cherche désespérément une solution pour la sortir de là.

De notre côté, on s’installe au camping, à la même place que la première fois, pour une soirée au coin du feu.

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Pourquoi on aime bien Mayukuyuku …

D’abord parce que le camp est idéalement situé au bord de la rivière Kafue et qu’il propose un concert d’hippos gratuits tous les soirs. Ensuite parce que tout est confortable grâce aux 2 petites salles de bain qui sont annexés au campsite. De l’autre côté de la réception, il y a même un petit bar qui surplombe la rivière.

Ici, on est très bien reçu par Pippa elle-même et tous les employés. Alors on trouve que Mayukuyuku fait parti de ces petits camps sympas où règne la bonne humeur et le bien être dans un esprit qui reste nature. En plus, Pippa fait son possible pour tenir des engagements environnementaux et forcément, on y est sensible !

Seul petit bémol, Mayukuyuku se situe à l’intérieur du parc, les droits d’entrée sont donc redevables et ils sont assez couteux ! Sauf si le ranger ne se présente pas pour la collecte ;-)[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]