C’est le moment pour nous de se mettre à l’heure des vacances ! Après un dernier petit-déjeuner en compagnie des volontaires, de Paul et de Stéphanie, nous quittons Victoria Falls pour Kasane au Botswana.
On a organisé notre transfert via l’agence de Sandra, SMTours pour 40 USD par personne. Simba assure le voyage pour la partie zimbabwéenne et Sandra prend la relève côté botswanais. On passe la frontière à pied où on embarque avec nous un guide se rendant en stop à Nata. On apprend en route qu’il travaille pour le fameux Jack’s Camp, au coeur du Makgadikgadi, connu pour ses tarifs prohibitifs mais aussi pour sa colonie de suricates habitués à l’homme. Alors qu’on le dépose au bord de la route principale, il nous promet de leur faire de grosses gratouilles de notre part.
A Kasane, on s’installe au Chobe River Cottages. Après 2 semaines de brousse, on a une impression de luxe absolu. Il faut dire qu’elles sont plutôt confortables ces petites maisonnettes avec terrasse et cuisine tout équipée. On a en plus la chance d’être au fond du jardin, dans l’une des 2 maisons les mieux placées (pour info, n°3 ou n°6). Comme on a fait le choix du selfcatering, notre première activité va consister à faire les courses !
[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]
En fin d’après-midi, on part faire une balade en ville. Lors de notre dernier passage, on n’avait pas pris le temps de passer voir le fameux baobab millénaire du poste de police. Voilà un objectif pas trop ambitieux pour les deux petits volontaires épuisés que nous sommes :))
Le baobab trône à l’entrée du poste. Il n’est pas très haut mais bien rondouillard et totalement creux à l’intérieur. C’est pourquoi il servait de cachot pour les femmes avant la construction de la prison. En lisant l’historique affiché derrière, on apprend que l’arbre a également servi de bureau de poste, permettant de collecter et de préparer la distribution du courrier dans le pays, mais aussi de bureau de recrutement pour les mines dans les années 60 ! C’est qu’il en a vu des choses ce baobab !
Cette visite est aussi l’occasion d’en apprendre un peu plus sur l’arbre lui-même dont une légende raconte que Dieu l’aurait planté à l’envers. Appelé « arbre de vie », il est apprécié des animaux, en particulier des éléphants ou des babouins, mais aussi des hommes pour les nombreuses ressources qu’il est capable d’offrir. Ses feuilles sont par exemple utilisées en médecine et comme condiment, son écorce pour fabriquer des vêtements et de la corde, son fruit, le « monkey bread », est consommé et particulièrement riche en vitamine C, sans compter les importantes quantité d’eau qu’il peut stocker et le fait qu’il représente un habitat apprécié pour de nombreuses espèces. Bref, c’est précieux un baobab … On raconte même qu’une infusion de graines de baobab protégerait des attaques de crocodiles, si ça tente quelqu’un de vérifier … ;-)
Cette visite « culturelle » aura eu raison de ce qu’il nous reste d’énergie pour aujourd’hui. On rentre se préparer un bon dîner et se reposer en regardant les phaco tondre frénétiquement la pelouse du jardin … C’est précieux aussi un phaco en fait :)
[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]