Aujourd’hui, on décide de partir vers le sud du parc en longeant une partie de la rivière Boteti. On voudrait atteindre les pans, ces fameuses cuvettes salines qui ont remplacé les anciens lacs.

Le ranger à l’entrée du parc et nos voisins sud-africains d’hier nous ont conseillé la plus grande prudence : les pans ne sont pas complètement secs en ce moment et peuvent se transformer en redoutables sables mouvants. On choisit donc de les approcher et de les contourner pour ne pas nous mettre en danger. Allez, c’est parti !

La route qui longe la rivière vers le sud présente des paysages d’une savane très romantique avec ses arbres tordus et cassés, c’est absolument splendide ! Ce qui l’est moins, c’est qu’on longe une barrière à droite (on ne sait pas dire s’il s’agit d’un dispositif vétérinaire ou sécuritaire pour les villages établis le long de la rivière, la limite du parc étant totalement ouverte à l’est). Donc concentration maximale sur le côté gauche.

On verra finalement peu d’animaux dans cette zone (clôture oblige ?) mais on sent la présence des éléphants étant donné le nombre d’arbres abîmés jonchant le sol. A quelques kilomètres du camp, il faudra même se frayer un chemin à coup de pelle pour pouvoir passer. Nous arrivons tout au sud du parc où se présente devant nous un petit pan salé. La scène est particulièrement étrange entre le bleu gris du ciel, le jaune de la plaine et le blanc immaculé de l’ancien lac. On a presque le sentiment d’être arrivé au bout du monde !

[fusion_builder_container hundred_percent= »yes » overflow= »visible »][fusion_builder_row][fusion_builder_column type= »1_1″ background_position= »left top » background_color= » » border_size= » » border_color= » » border_style= »solid » spacing= »yes » background_image= » » background_repeat= »no-repeat » padding= » » margin_top= »0px » margin_bottom= »0px » class= » » id= » » animation_type= » » animation_speed= »0.3″ animation_direction= »left » hide_on_mobile= »no » center_content= »no » min_height= »none »]

Après notre séance photo, on suit les traces des voitures qui contournent le pan pour tenter de poursuivre la route vers l’ouest. Seulement, nous n’arrivons pas à trouver la continuité du chemin à l’opposé du pan. On se lance à un endroit qui nous parait accessible pour faire demi-tour assez rapidement : le sol est truffé de trous et de bosses au point où le 4×4 semble même en difficulté.

En fin d’après-midi, nous sommes revenus dans la zone de Khumaga. Il reste une heure avant le couché du soleil, juste le temps de jeter un œil au côté nord de la rivière Boteti, vers l’endroit surnommé « hippo pool » (mais où on ne verra pas d’hippo).

Et là, c’est une véritable découverte ! Le parc semblait jusqu’ici une sorte de « no animal’s land », occupé par des espèces très spécifiques au milieu semi-désertique comme les autruches et les oryx. D’un coup devant nous, la savane semble s’éveiller et on se retrouve au milieu des girafes, des éléphants, des zèbres, des kudus et des vautours, tous venus aux abords de la rivière pour étancher leur soif.

L’endroit est spectaculaire et on décide d’y revenir demain à la première heure. Les lions et les hyènes que nous avons entendus la nuit précédente étaient forcément ici à en juger le nombre d’os éparpillé sur le sol !

Au camp, nous voilà beaucoup plus à l’aise. On monte la tente, on se prépare à manger, on se douche et on arrive même à faire un feu digne de ce nom ! Ce soir encore, nous ne sommes que 2 voitures. Kuhmaga est génial si on cherche un peu de solitude.

On se couche assez tôt en pensant à notre safari du lendemain. Mais c’est bizarre, j’ai comme l’impression qu’on penche sur la gauche, non ?!

[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]