La nuit a été plus calme. Moins d’oiseaux et de grenouilles qui s’égosillent au clair de lune et plus de lions et de hyènes qui se disputent sur les îles voisines !
A 4h, nous voilà debout sur la terrasse de notre cabane, lunette à visée nocturne en main, à chercher les hippos et les prédateurs. Évidemment, ils seront impossibles à voir mais les entendre si proches est déjà génial ! Nous nous recouchons pour quelques heures et partons de bon matin pour l’île de Toro.
Nous sommes accueillis par un groupe d’impalas, plutôt inquiets de nous trouver là. Nous pénétrons au cœur de l’île et marchons sur les traces des éléphants. La bouse, encore fumante, nous indique qu’ils ne sont pas loin.
Entre temps, nous apprenons à reconnaître les signes de la vie sauvage : patte de hyènes par-ci, excréments de lions par là, terrier de chacal … Autant il sera difficile de voir les animaux, autant les traces de leur présence et de leur activité sont nombreuses.
Au bout de quelques heures de marches, on aperçoit enfin les éléphants ! Ils ont beau être loin, on se sent tout petit d’un coup. On demande quand même à notre guide de s’approcher. On contourne la plaine et les voilà à une centaine de mètres de nous ! On reste prudent. 3 éléphanteaux se cachent derrière les fourrés et la situation pourrait être dangereuse.
Sur le retour, on croise zèbres et impalas. On n’aura décidément pas de chance avec les prédateurs et le soleil commence à taper sérieusement. Il est temps de rentrer au camp pour le petit-déjeuner. Aujourd’hui, les chauves-souris se sont jointes aux écureuils pour nous accompagner. On réalise maintenant qu’il va falloir quitter la cabane dans l’arbre et on embarque pour notre ultime balade en mokoro jusqu’à la piste où viennent nous chercher Kenny et son Cessna.
De retour à Maun, le correspondant de Britz nous attend déjà à l’hôtel pour la remise du 4×4. Fini le grand luxe, demain, c’est l’aventure qui commence ! La voiture parait gigantesque et les explications sont plutôt complexes. Mais 1 heure après, on est bien obligé de se lancer et on part tester l’engin en ville pour la préparation des 3 jours au Makgadikgadi.