Ouf, ca va beaucoup mieux ce matin ! La nuit a été très bénéfique même si je me sens toujours un peu vaseuse. On décide de partir sur Savuti et de profiter de la partie ouest de River Front.
Les jours passent et les animaux semblent encore plus nombreux sur Chobe. Les buffles sont toujours de la partie, les zèbres n’ont pas bougé d’une patte, les babouins se cherchent encore des poux mais on découvre cette fois les hyppotragues noirs ! Cette nouvelle rencontre suffit à égayer de notre dernière matinée dans cette région vraiment très riche en faune.
La descente vers Savuti se montre bizarrement plus difficile qu’à l’aller. On a dû prendre une route différente et on se retrouve en plein Paris-Dakkar tellement les pistes sont sablonneuses. Et on s’enlise assez rapidement. En plein cagnard avec mon énergie digne d’un macaroni cuit, c’est Vincent qui se tape le boulot.
Je participe en récupérant un peu de bois aux alentours mais pas plus. C’est assez galère mais on s’en sort mieux que dans la boue !
A Savuti, on change notre stratégie pour trouver les lions. Ce soir, on se poste à un point d’eau et on attend jusqu’à la tombée de la nuit. Il y a 3 possibilités et on choisit les waterholes du nord, plus proches du camp pour permettre un retour tardif.
Des voitures sont déjà là. Flûte, on est pas tout seul sur le coup. On passe une première fois et on décide de nous poster plus loin (enfin, là il y a une petite bagarre sur le sujet mais je perd donc on se met derrière les fourrés).
On voit des éléphants qui viennent se désaltérer les uns après les autres. Et puis quand même, elles semblent pas bouger les voitures … Et leurs occupants paraissent plutôt regarder de l’autre côté … Y s’passe un truc …. On finit par repasser à côté des 4×4 et là on voit 3 belles lionnes qui se reposent les 4 pattes en l’air à tout juste quelques mètres du bord. On était encore à 2 doigts de manquer les gros chats ! Du coup, on restera quasiment 1h30 à les observer avant de rentrer au camp.
Plus tard, on s’installe à notre emplacement et on file à la douche. Sur le moment, je crois apercevoir Nicole et me dis que je ne dois pas être tout à fait guérie. Mais en sortant, Vincent me dit qu’il a vu Marc, qu’ils ont changé leur plan mais qu’ils n’ont pas de places pour camper. On les invite bien volontiers, tellement surpris de les retrouver encore sur notre chemin ! On partage notre dernier repas dans la brousse, un gros pincement au cœur pour nous. Après demain, c’est retour à Paris et ça nous paraît vraiment difficile.[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]