La confection de la valise est toujours un moment stratégique, surtout pour nous, les champions de l’oubli des trucs indispensables auxquels on avait pas pensés : le duvet vraiment chaud pour dormir sous la tente au Zimbabwe, les sacs étanches pour faire du canoé et éviter de tremper le matériel photo, les tongs qui permettent d’aérer les petons après 16 km de marche … La liste est longue.
Aujourd’hui, on a compris que préparer la valise parfaite demande de prendre en compte 3 paramètres :
- Connaître le poids maximum autorisé par sa compagnie aérienne pour les valises de cabine et de soute, sachant qu’en cas de correspondance sur une compagnie différente, mieux vaut miser sur le plus petit (les règles sont tellement obscures qu’on a renoncé à comprendre) Qatar Airways accepte en cabine un élément d’un maximum de 7 kg. C’est peu. Mais il est précisé que « Les objets personnels tels que les sacs à main, les cannes, les appareils photos et les produits hors taxe achetés le jour de votre vols ne sont pas comptés dans la franchise bagages à main. » On a donc un peu plus de 14 kg en cabine et 46 kg en soute (mais ceux là, on les atteint jamais, fort heureusement !)
- De s’être renseigné sur la météo et les conditions climatiques Il existe un outil vraiment sympa qui permet de connaître la probabilité météorologique de la plupart des villes du monde à une période donnée : le trip planner weather. Grâce à lui, on a pu vérifier qu’il fera chaud mais pas trop (20 à 25° en plaine) et que le ciel sera en partie nuageaux avec de bonnes chances de jours pluvieux et d’orages (56% !)
- D’y avoir réfléchi sérieusement avant la veille du départ : rigolez-pas, on en n’est pas toujours capable :) Mais maintenant qu’on est un peu rôdé à l’exercice et qu’on a créé LA liste qui permet de rien oublier, des médicaments au matériel en passant par les sous-vêtements, il ne reste plus qu’à prendre en compte les éléments nouveaux, à savoir l’humidité, la fraicheur de l’altitude, les marches dans la forêt équatoriale, le tout sans se surcharger inutilement.
Alors, pour ce voyage, on a ajouté :
- Des chaussures de marche imperméables, associées à des guêtres tout aussi imperméables, indispensables pour les 4 treks en forêt. Comme il parait que ça glisse pas mal, on a veillé à ce que nos nouveaux souliers soient aussi anti-dérapants,
- Un habit de pluie, choisi respirant pour éviter de finir en cocotte-minute. Un classique poncho de pluie qui protège aussi le sac à dos peut faire l’affaire,
- Des gants « anti-orties géantes » ou, plus simplement, des gants de jardin qui protègent les mains si la végétation est trop envahissante,
- Une protection imperméable pour le sac à dos,
- Des sacs étanches pour protéger le matériel photo et vidéo, des fois que l’un de nous deux glisse et tombe dans un ruisseau,
- 1 ou 2 pantalons convertibles, légers et qui sèchent vite,
- 1 ou 2 tshirt légers à manches longues qui sèchent vite aussi,
- L’indispendable polaire pour les moments les plus frais.
Le dispositif anti-humidité nous parait bien ficelé. On vous dira ce qu’il en est vraiment à notre retour !