On se réveille plus tôt que d’habitude, motivés pour cette dernière matinée à trouver des lions, des hyènes et des léopards. Faut bien rester optimiste !
On part justement tenter notre chance en direction de leopard pan. Mais à part un ratel qui se faufile en deux secondes derrière une termitière, il n’y a pas un seul signe de vie dans les environs …
On revient à Deception, également sans vie. Même les écureuils dorment encore, c’est dire ! Alors qu’on reste vraiment sur notre faim, il faut faut bien se résoudre à quitter la vallée et le Kalahari.
La route de Matswere Gate n’est pas non plus très fréquentée, que ce soit par les humains ou par les animaux. On rencontre quand même un troupeau de springbocks avant de remarquer plus loin des traces de lions toutes fraiches allant en direction inverse. On fait demi-tour mais on perd la piste un peu plus loin :(
Les pattes des lions seront visibles quasiment jusqu’à la sortie du parc. Le ranger nous confirme qu’une troupe particulièrement agitée, a passé la nuit dans le coin et que les lions entrent et sortent régulièrement de la réserve (et par la porte, s’il vous plait !). En tout cas, c’était donc là qu’il fallait être cette nuit !
Plus loin, on s’arrête là où se dressaient autrefois les clôtures du parc, dénoncées par les Owens pour avoir empéché la migration des gnous du Kalahari vers la rivière Boteti et le lac Xau pendant les périodes de sécheresse. Les barrières, servant à préserver le bétail de maladies comme la fièvre aphteuse, ont ainsi causé la mort de dizaines de milliers de bêtes. Aujourd’hui, la réserve est à nouveau ouverte de ce côté, permettant la libre circulation des animaux sur cet itinéraire crucial pour leur survie.
Sur les derniers kilomètres qui nous ramènent à la route goudronnée et à la civilisation, on reste les yeux rivés sur le niveau d’essence. On est soulagé de trouver de quoi remplir le réservoir à Rakops dont la station n’est pas toujours alimentée. Fin du suspens, on rentrera bien à Maun ce soir et sans tomber en panne !
La route du retour est aussi paisible qu’à l’aller malgré les ânes et les chèvres qui nous font nous arrêter régulièrement.
En arrivant à Maun, notre première étape est de trouver une chambre pour la nuit. On tente d’abord un hôtel moyen gamme en centre ville qui s’avère complet. Comme on n’a pas trop envie de retourner au fameux Airport Hotel, on choisit plus chic avec le Maun Lodge. Complet aussi ! Et pourquoi pas au Rileys carrément ? Complet … Bon ben, retour au Airport Hotel alors … incroyablement complet également !! C’est vrai que ça aurait été plus malin de réserver une chambre la semaine dernière en fait ;-) Nous voilà donc arrêté sur le bord de la route à téléphoner à tous les hôtels de Maun. On finit par trouver une place au Rhino Executive Lodge, non loin du Sedia Hotel. La chambre est sommaire mais on ne va pas pouvoir faire la fine bouche.
Maintenant qu’on est logé, il faut se dépécher de sortir toutes les affaires de la voiture avant de la ramener chez McKenzie pour 16h30. On arrive pile poil à la fermeture. On gare le véhicule et Mr McKenzie himself se propose de nous raccompagner à l’hôtel. Ce sudafricain particulièrement attachant est installé ici depuis de longues années et développe son business en achetant de très vieilles voitures (on veut bien le croire !) qu’il retape entièrement pour les proposer à la location.
A l’hôtel, la douche tombe en panne ce qui est toujours très frustrant après 5 jours passés dans la brousse ;-) On se débarbouille tant bien que mal avant de faire les valises et sortir au Sport’s Bar situé un peu plus loi sur la route. L’endroit ne nous plait pas beaucoup avec sa clientèle exclusivement composée d’expatriés et son ambiance plutôt froide.
On se réfugie finalement à l’hôtel pour notre dernière soirée au Botswana …
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