Nous arrivons à Butare en fin de matinée, tout juste pour déjeuner.

Il s’agit de la 2e ville du pays, considérée comme étant la capitale intellectuelle et culturelle du Rwanda. C’est ici que l’on trouve l’Université Nationale et ses 11 000 étudiants ! La ville est divisée entre un centre ville ancien et des quartiers modernes.

On s’installe à l’hôtel Ibis (!) sur l’avenue principale. C’est un bâtiment ancien d’après les photos des lieux qui sont affichées à l’accueil. Son restaurant a l’originalité de proposer des cuisses de grenouille à la carte … Mais on va plutôt opter pour un avocat, délicieux par ici, et un croque-monsieur !

 

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Le quartier général de Nyungwe Forest se situe à une centaine de kilomètres d’ici, sur une route en bon état. On décide de s’y rendre cet après-midi et d’y passer la nuit.

On prend la route et on se retrouve vite plongé dans un paysage de forêt tropicale nous rappelant Kibale ou Bwindi en Ouganda. Il pleut fortement et la brume reste accrochée aux arbres. C’est très joli en dépit des conditions climatiques !

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Le soleil revient lorsque l’on arrive à Uwinka, l’accueil du parc. On y apprend que la forêt renferme 13 espèces de primates dont des chimpanzés, des colobes et des mangabeys, 278 espèces d’oiseaux et, plus impressionnant, au moins 1000 espèces d’arbres ! Autrefois le parc était aussi occupé par des éléphants et des buffles mais la déforestation et le braconnage ont eu raison de ces 2 espèces.

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Nyungwe Forest revendique également abriter la très discutée source du Nil, comme en témoigne le petit musée adossé au quartier général.

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Un garde vient à notre rencontre et nous explique les différentes randonnées que nous pouvons faire ici. Nous choisissons le chemin de la canopée sur le sentier Igishigishigi : 2,4 km pour une durée de 1h30, un dénivelé de 240 m et 60 USD…

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On prend rendez-vous pour demain matin et on part à la recherche d’un logement, les averses répétitives ne nous incitant pas trop à planter la tente. Mais c’est un peu compliqué par ici et on finit dans la chambre d’un « lodge » en construction, de loin la pire et la plus sale de tous notre voyage !

Après une soirée et une nuit peu agréable, on file à Uwinka pour notre trail alors que le soleil brille sur les plantations de thé et la forêt. On rencontre nos premiers singes sur le parking, que nous appellerons les « cercopitecus sacapus » pour leur capacité incroyable à voler des briques de jus d’ananas juste devant nos yeux et à chercher à faire un casse dans la voiture dès qu’on a le dos tourné ! De vrais délinquants …

2 autres randonneurs se joignent à nous et nous voilà partis sur les pentes de Nyungwe. Notre guide nous parle des fleurs et des arbres qui sont très utilisés à des fins médicinales. C’est intéressant mais on ne croise aucun des nombreux oiseaux vivant ici et encore moins d’autres primates que nos « sacapus ».

On atteint le pont surplombant la canopée. Construit par des canadiens, il s’agit d’une immense passerelle suspendue, mesurant 160 m de long, longeant la cime des arbres et dominant le vide de plus de 70 m de haut. Ca bouge quand même pas mal là-haut et on peut facilement avoir le vertige ! Mais les arbres ont l’air douillet ce qui atténue sans doute un peu l’effet de hauteur.

Après la randonnée, on s’arrête acheter du miel à la sortie du parc. Le gouvernement a mis en place un programme pour former les paysans à l’apiculture, à la récolte de miel et à la fabrication de cire à condition qu’ils enlèvent leurs ruches de la forêt.

On rentre à Butare à travers les champs de thé, pour une nuit nettement plus confortable au Mont-Huye Motel.

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