Si c’était à refaire … Pareil
1- On partirait de nouveau dans le cadre d’une mission d’écovolontariat
Et ce, pour plusieurs raisons. D’abord, parce que c’est un mode de voyage qui permet de participer et de ne plus être seulement spectateur. On voit les choses différemment et on apprend beaucoup d’un pays auprès des gens qui vivent sur place et autour d’une activité commune (qui plus est quand elle nous tient particulièrement à coeur).
Ensuite parce que c’est justement l’occasion de faire de belles rencontres. Nous avons eu la chance d’intégrer un groupe de volontaires très sympas et toutes les équipes chargées de nous accueillir ont été remarquables : nous n’oublierons jamais la chaleur du B&B de Lorrie, pas plus que les dîners en pleine brousse avec Steve et Sue.
Enfin, parce que sans cette mission, nous n’aurions même pas envisagé d’aller au-delà de VicFalls au Zimbabwe et que ça aurait été super dommage …
2- On rejouerait les aventuriers à Chizarira
Chizarira reste un moment fort du voyage pour sa partie touristique. Pourtant, cet endroit n’est que rarement conseillé. C’est vrai que ce n’est pas ici que vous trouverez des hordes d’animaux. C’est vrai aussi que le lieu jouit d’une réputation assez sinistre à cause des braconniers. Mais à ce jour, visiter Chizarira ne présente plus aucun danger, si ce n’est une panne mécanique qui pourrait bien vous stopper quelques jours avant que quelqu’un ne passe par là. C’est le risque à prendre pour bénéficier d’un peu de solitude et on ne regrette pas de s’être trouvé immergé dans ce parc ayant conservé beaucoup d’authenticité et bénéficiant d’une vue imprenable sur les gorges de Mucheni !
Si c’était à refaire … En mieux
1- On ne renoncerait peut être pas à Matusadona
Sur place, nous avons appris que les inondations étaient importantes cette année autour du lac Kariba que longe le parc national de Matusadona. La végétation est encore dense en juin et les animaux sont par conséquent particulièrement difficiles à voir (moins de déplacement et visibilité forcément réduite). En gros, on nous prédisait beaucoup de galères pour peu de résultats et de satisfaction.
Nous nous sommes laissés convaincre. Mais à notre arrivée au Hwange, nous avons regretté l’esprit sauvage de Chizarira. La zone de Main Camp possède d’excellentes infrastructures qui lui donnent un confort loin de ce que nous souhaitions réellement. Certes, les animaux sont au rendez-vous et surtout les lions qui vivent nombreux dans la région de Ngweshla. Mais on a totalement perdu le côté « aventure » que nous étions venus trouver. Du coup, on se demande quand même si on n’aurait pas dû rester sur notre programme initial, d’autant plus que le changement des réservations s’est avéré assez couteux !
2- On prendrait des duvets (vraiment) chauds !
Ca devient une habitude, on a toujours un problème de matériel manquant ou inapproprié.
Cette fois, ce qu’on n’avait absolument pas prévu, c’est d’avoir super froid ! Et nos duvets, soit disant « chauds et légers, » se sont révélés tout simplement inefficaces. Le froid zimbabwéen, c’est pas une légende. Donc si vous prévoyez votre voyage pendant l’hiver austral, il faudra vraiment s’équiper en conséquence pour passer des nuits confortables. Le parka, les gants, le bonnet, le pyjama en pilou et un duvet adéquat, ça prend de la place dans la valise mais c’est franchement pas du luxe !
Par contre, on a peut être vu un peu grand pour la partie selfdrive. Enfin, ça dépend toujours de ce qu’on veut faire (à la base, Chizarira et Matusadona).
La location du téléphone satellite n’est pas une mauvaise idée. Même si on ne s’en est jamais servi et même si on ne sait pas ce que ça aurait changé si nous avions été réellement en panne à Chizarira. L’idée du rendez-vous avec les rangers nous parait plus efficace qu’appeler le bureau de Bushlore en Afrique du Sud … Quoiqu’il en soit, ça rassure.
Sinon, il n’y a aucunement besoin de sandladders pour le Hwange, pas plus que d’un treuil. Mais on aurait certainement été très content d’avoir ce matériel sous la main en cas d’embourbement au cœur de Matusadona !