Si c’était à refaire … Pareil

1- On opterait encore pour l’écovolontariat

L’écovolontariat, ça nous plait ! Nous avions déjà tenté les congés solidaires l’année dernière avec notre voyage au Zimbabwe et cette fois encore, nous ne sommes pas déçus. D’abord, on a le sentiment de se rendre utile pour une cause qui nous est chère, ensuite, cette mission a de nouveau été l’occasion de faire de chouettes rencontres : des béninois adorables, quelques petits français très sympas et même un suisse rigolo :o) Tout ça dans une ambiance savane et cobs de buffon, que demander de plus ? Pour nous, franchement pas grand chose … si ce n’est des activités un peu plus diversifiées pour les volontaires. Actuellement, la mission se déroule exclusivement en 4×4 mais on sait que les transects à pied devraient être remis en place prochainement.

2- On prendrait un abonnement quotidien à la cascade de Tanongou

Tanongou, c’est un immanquable. Qu’on vienne en mission ou en vacances, il faut prévoir de s’y arrêter.  D’abord parce que c’est un très joli coin de nature, ensuite parce qu’à la saison sèche, on ne rêve que d’y plonger. C’est limite obsessionnel et tout à fait addictif !

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3- On reviendrait se déhancher à l’APP … mais pas en tongs ;-)

L’APP (« A Petits Pas »), est la discothèque branchée de Tanguiéta et l’endroit idéal pour passer son samedi soir. Il faut aimer la musique qui grésille et ne pas être trop regardant sur les décibelles mais à côté de ça, c’est une expérience à vivre.

Pour éviter une belle humiliation en public, on vous conseille de bonnes chaussures et un peu de vigilance sur la sortie de piste … Sinon, il y a une grande terrasse très agréable au dessus pour reposer les tympans (ou le pied tordu) et pour profiter d’un peu d’air en buvant une béninoise. L’entrée est à 500 FCFA.

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Si c’était à refaire … En mieux

1- On viendrait plutôt en février, quand les températures sont un peu plus clémentes …

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Nous avions choisi de favoriser la meilleure période pour l’observation de la faune. A bien y réfléchir, on prendrait finalement le risque de voir moins d’animaux et d’éviter la chaleur de plomb qui s’abat sur le Nord Bénin en Avril, juste avant la saison des pluies.

Ici, on est juste au dessous du Sahel, rien d’étonnant à voir les températures grimper de la sorte mais c’est vrai que nous n’imaginions pas du tout la réalité d’un tel climat.

Entre 42 et 48 degrés, on peut rien faire. C’est la réalité. A part peut être attendre la fraicheur du soir en regrettant celle du matin. Le terme fraicheur étant d’ailleurs très relatif puisqu’on obtient au mieux 30° les nuits claires. Alors, il faut faire très attention aux insolations, boire énormément d’eau et prévoir de quoi mouiller régulièrement ses habits et sa tête … ou choisir une autre période !

L’avantage de celle-ci, parce qu’il y en a quand même un avantage assez conséquent, c’est que les grosses chaleurs sont l’ennemi des insectes et surtout des scorpions ! Gare à eux lorsque les pluies reviennent fin avril-début mai (et une petite pensée pour nos amis volontaires qui ont dû les affronter juste après nous !).

2- On visiterait le reste du pays !

Notre plus grand regret sans doute … Cette année, nous ne pouvions pas prendre le temps de poursuivre notre mission par une semaine supplémentaire à explorer seuls le pays. C’est fort dommage. Je ne sais pas si nous aurons l’occasion de revenir ici un jour et de visiter le parc du W, Parakou, Ouidah, Porto-Novo et le littoral …