Si c’était à refaire … Pareil
1- On referait le Serengeti en campsite individuel, voire tout en campsite individuel
Ca restera le moment fort du voyage. Presque indescriptible. Un mini camp, à l’organisation bien rodée, rien que pour vous au coeur de la savane. Voyez plutôt !
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2- On prendrait de nouveau notre petit déjeuner au N’Gorongoro
Que diriez-vous de vous lever à 4h, de prendre une douche express, de quitter le lodge les yeux encore mi-clos et de faire une route glaciale et humide en grelotant le ventre vide ? Non ? Vous auriez tort de ne pas vous laisser convaincre par votre guide d’arriver au petit matin au N’Gorongoro … Quelle récompense d’être seuls à découvrir le cratère, de se rechauffer avec un café et de mordre dans les sandwiches, les jumelles rivées sur une famille de lions, dans un silence et une quiétude absolue … Inoubliable.
3- On choisirait encore le début de la saison sèche …
… pour voir des paysages encore bien verts et profiter de la basse saison, attractive à la fois pour les prix et la « faible » fréquentation des parcs (faible étant une notion très relative, voir ci-dessous …).
Si c’était à refaire … En mieux
1- On emporterait un bagage à main « consistant »
On nous a prévenu … On nous a dit, redit, raconté, reraconté : « Attention, si vous transitez par Londres, vous n’aurez pas vos bagages à l’arrivée ». Et bien, ça n’arrive pas qu’au cousin de votre collègue de bureau. Heathrow est une véritable calamité logistique. Maintenant, on est au courant.
Nous nous sommes donc retrouvés Jour 1 à l’aéroport de Dar es Salaam, dépossédés de nos précieuses affaires personnelles : sous-vêtements et lotion anti-moustiques compris. Et Dar es Salaam n’est pas exactement l’aéroport où on trouve de tout … Juste du dentifrice périmé, un savon, un shampooing, un déo pour le plus urgent. On trouvera, un peu difficilement, quelques vêtements à Arusha, juste avant le départ et à la boutique souvenir du Tarangire.
Ensuite, armez vous de patience et ne comptez pas sur un miracle avec l’avion suivant : depuis Londres, le prochain sera 3 jours plus tard, au moment où vous vous trouverez en pleine brousse ! Mais rien est impossible puisque nous retrouverons nos bagages après 5 jours au micro aéroport du Serengeti.
Donc, s’il y a un vrai bon conseil à donner : emportez en cabine la plus grosse valise autorisée, avec pleins de trucs propres dedans !
Et si malgré tout, vous vous retrouvez un peu en galère, sachez que la compagnie aérienne (British Airways dans notre cas) vous remet un petite compensation financière à l’arrivée. Personne ne vous le dira au guichet de déclaration de perte, il faudra s’orienter par vous même vers le bureau de la compagnie.
2- On n’irait peut être pas à Zanzibar
Non, on resterait dans les parcs et on irait visiter ceux du Sud ! Zanzibar, c’est beau mais on s’y est presque ennuyé.
3- On tenterait l’aventure seul ? Oui et non ….
Oui parce que c’est quand même agréable de vivre son voyage seul et de s’arrêter quand on le souhaite sans avoir peur d’être pénible pour le guide. Surtout que ça nous parait tout à fait possible, à la grosse nuance prêt de trouver le 4×4 équipé pour le faire …
Oui aussi pour éviter le système des avertissements par radio qui fausse le jeu du safari et génère presque des bouchons devant les animaux les plus populaires, félins en première ligne. Voyez plutôt la file de 4×4 devant les guépards du N’Gorongoro …. Non seulement, on aurait envie d’être seul à ce moment là pour profiter pleinement de cette rencontre mais on imagine que la présence d’un vingtaine de véhicules n’est pas sans conséquence sur les animaux …
A côté de ça, on sait que nous n’aurions pas eu accès au campsite individuel au Serengeti sans notre agence. Et on aurait eu sans doute plus de mal à voir par nous même la vie sauvage dans toute sa « splendeur » …
La vidéo ne dure que quelques secondes mais ces images resteront un de nos plus grands souvenirs de Tanzanie.
Il était environ 8h au Serengeti.
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Epatant ! Je suis épaté. Vous avez mis le doigt en un seul séjour sur des points cruciaux que certains ne relèvent qu’après plusieurs (mauvaises) expériences (ou jamais) :
> la nécessité d’être dans le cratère aux premières heures de la journée,
> l’apport du guide pour la détection de la faune, même s’il n’est pas indispensable,
> l’intérêt du special campsite
> le moindre intérêt de Zanzibar si l’on est surtout intéressé par l’observation de la nature, de la faune.
Un grand bravo !
Bernard
Merci Bernard :)
Je vais prendre le temps d’aller explorer vos voyages en terres kenyannes et tanzaniennes … Surtout que j’ai cru apercevoir un sympathique chimpanzé et que c’est en plein dans notre intérêt du moment !