Si c’était à refaire … Pareil

1- Comme Mma Ramotswe, on « retournerait dans le Kalahari pour revoir ces grands espaces, ces vastes plaines qui font battre le coeur »

Le Central Kalahari, c’est l’endroit idéal pour les selfdrivers à la recherche de terres sauvages et de solitude. Comparé aux parcs du nord du Botswana, le CKGR n’est pas tellement fréquenté, du fait de son isolement, des deux uniques lodges qui opèrent à proximité et peut-être parce que les animaux se font plus discrets qu’ailleurs.

C’est pourtant le parc comptant le plus grand nombre de campsites (une trentaine environ pour la partie nord) qu’il reste nécessaire de réserver des mois à l’avance. Malgré tout, on peut presque ne jamais croiser personne ici sauf le soir autour des points d’eau. Du coup, c’est le genre d’endroit qu’on adore !

Pour rendre l’expérience encore plus inoubliable, il faudrait peut être rester quelques nuits supplémentaires pour explorer complètement le nord de la réserve ou la traverser jusqu’au Sud. Dans ce cas, attention à emporter de bonnes quantités d’eau. 10 litres par jour et par personne sont généralement conseillés même si on a tenu aisément nos 5 jours avec la moitié … lavage de cheveux compris mais sans lessive ;-)

Sinon, les pistes du CKGR sont relativement bonnes à la saison sèche mais les distances d’un point à un autre sont assez importantes. Aussi il est important de bien estimer également ses réserves d’essence. Sur ce point, on aurait été nettement plus tranquille avec un bidon supplémentaire.

BOTSK_Distances

2- On reprendrait le petit bateau du Old House avec Luke

On confirme que la croisière sur la rivière Chobe est un moment particulièrement plaisant si elle est organisée dans de bonnes conditions. Et pour nous, de bonnes conditions, c’est un bateau à taille humaine et un guide discret et sympa. C’est exactement ce qu’on a trouvé au Old House. Alors même si vous logez ailleurs, ça vaut le coup d’utiliser leurs services quand même et de délaisser le gros bateau du Chobe Safari Lodge par exemple …

D’ailleurs, concernant les activités à Kasane, il ne faut pas hésiter à franchir la porte des différents lodges et comparer les propositions. Il y a parfois des différences non négligeables même si l’exclusivité a généralement un prix ;-)

C’est au Nkwe Booking Agency, qui occupe une baraque en bois dans la rue principale de la ville qu’on a reçu le meilleur accueil et trouvé les offres les moins chères. En plus, tout est négociable et personnalisable, ça mérite de passer voir.

Si c’était à refaire … En mieux

1- On tenterait le CKGR plus tôt dans la saison et on favoriserait les camps gérés par le DWNP

Pas de chance pour nous et surtout pour la faune de la réserve, les pluies ont cessé plus tôt que la normale cette année. En avril, le CKGR est généralement recouvert d’un tapis d’herbes fraiches et ses plaines sont alors occupées par de grands troupeaux. On dit que la période faisant suite à la saison humide déclenche une véritable explosion de vie dans cette immensité désertique.

Le Kalahari que nous avons vu correspond plutôt à celui de fin juin, quand le sol s’assèche et que la végétation prend des teintes dorées. C’est pas mal non plus mais les prédateurs sont alors plus rares ou plus difficiles à trouver. Même si d’après le tableau ci-dessous, certains visiteurs semblent plus chanceux que nous !

Sinon, avril correspond aussi au pic de la fréquentation du parc. On ne peut pas dire qu’on ait vraiment été dérangé par la foule mais il y aurait forcément eu plus de disponibilités dans les camps les mois précédents.

Visites_BIG

April

 

En parlant des camps, on conseille d’ailleurs d’utiliser au maximum ceux gérés par le DWNP. Ils sont excatement les mêmes que les camps confiés à Bigfoot pour un prix largement inférieur (30 pulas / nuit / personne contre 200 pulas / nuit / personne !). On cherche encore ce qui justifie une telle différence …

MCKENZIE_SERVICES

Enfin, n’oubliez pas d’apporter votre propre bois de l’extérieur (il est plus ou moins interdit d’en collecter dans la réserve) et emportez, à toutes fins utiles, les coordonnées de McKenzie qui viendra vous dépanner partout au Botswana et quelque soit votre loueur !

2- On n’irait pas au Chobe NP en game drive, même privé

S’il y a bien une chose que le game drive que nous avons fait au Chobe nous a confirmé, c’est que cette activité n’est vraiment plus du tout faite pour nous ! On a définitivement pris le goût à l’indépendance et c’est difficile de revenir en arrière, même si nous avons l’exclusivité du véhicule et d’un guide. En fait, on prendrait volontiers des guides avec nous de temps à autres parce qu’ils ont plein de choses à nous apprendre mais le volant, c’est définitif, on le garde :)

Et le budget, ça donne quoi ?

Ca faisait bien longtemps qu’on avait pas dépensé si « peu » pour un voyage, surtout après nos visites aux gorilles en septembre dernier ! Il faut dire que le Bostwana, qu’on associe souvent à un pays pratiquant un tourisme haut de gamme, propose en réalité des campsites et des droits d’entrée dans les parcs beaucoup plus accessibles que ses pays voisins (pour combien de temps encore par contre ?). Du coup, on s’en sort plutôt bien même si la durée du séjour, plus courte que d’habitude, rentabilise pas trop le prix des billets d’avion !

  • Vols : 1370 euros (par personne)
  • Hotels (Gaborone, Kasane, Maun) : 560 euros
  • Activités hors CKGR : 300 euros
  • Droits d’entrée au CKGR et campsites : 270 euros
  • Location du 4×4 (5 jours) : 750 euros

Ce qui nous fait un total de 4620 euros pour deux personnes et un séjour de 14 jours, hors essence et nourriture, soit 165 euros par jour et par personne.