Et si c’était à refaire le Botswana ?

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Si c’était à refaire … Pareil

1- On repartirait en mode selfdrive et camping On n’était pas vraiment sûr de nous au départ. Entre le manque de confort et les dangers de la savane, on ne savait pas tellement quelle résistance on aurait à camper. Et pourtant, c’est finalement ce qu’on a préféré faire dans le voyage ! Contrairement à la Tanzanie, nous devions nous occuper de notre camp matin et soir : monter et démonter la tente, préparer nos repas et partager des sanitaires pas toujours en bon état et pas toujours équipés de panneaux solaires pour l’eau chaude.

Mais à côté de ça, l’immersion est totale ! Les espaces sont suffisemment grands pour se sentir seul au monde, les diners au coin du feu sont plutôt agréables (sauf peut être à Ihaha à cause des insectes qui grouillent de partout …) et les visites nocturnes ajoutent juste ce qu’il faut d’adrénaline …

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Camp de Khumaga – Makgadikgadi National Park

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Camp de Ihaha – Chobe River Front

2- On reprendrait le petit avion pour l’Okavango même si ça fout la trouille

A six dans une sorte de 4L à hélices, ça rassure pas. Mais le spectacle est vraiment à la hauteur. Si le budget manque pour passer 2 jours au coeur de l’Okavango, survoler le delta reste une belle alternative (qui restera cher, on est d’accord). De là haut, il est possible de voir les éléphants et les girafes, mais aussi des animaux plus petits si les conditions météo vous obligent à voler bas. C’est aussi le seul moyen de prendre conscience de l’immensité de ce marécage préservé de l’activité humaine et qui reste un des derniers sanctuaires de la vie sauvage en Afrique.

3- On reviendrait au Makgadikgadi National Park

Si le timing est trop serré, on pourrait imaginer faire l’impasse sur le Makgadikgadi pour se concentrer sur la partie nord du Botswana et les parcs de Moremi et Chobe. Pourtant, ce serait manquer une des zones les plus isolées du pays et du coup une belle aventure. Le Makgadikgadi présente en effet l’avantage d’être à la fois riche en faune et faible en fréquentation humaine. C’est simple, en 2 jours, nous avons croisé 2 véhicules et partager le camp avec une seule voiture à chaque nuit.

Et puis, la route longeant la rivière Boteti est un véritable enchantement qu’il ne faut rater pour rien au monde. Et si nous revenions, nous prendrions aussi le temps d’aller chez son voisin, le Nxai Pan et de visiter Lekhubu Island.

Si c’était à refaire … En mieux

1- On s’accorderait plus de liberté

On est parti seul mais avec un itinéraire cadré. On s’est aperçu sur place qu’il est possible de voyager plus « souplement » au Botswana. On conseille quand même de réserver les immanquables (Okavango, Savuti et Ihaha) mais le reste peut être réfléchi au jour le jour.

A côté des problèmes de réservation, le 4×4 équipé permet vraiment d’être autonome et de prendre quelques risques logistiques quitte à dormir dedans. Coté essence, nous avions prévu très large, beaucoup trop large. Finalement, 100 litres permettent aisément de rejoindre Kasane depuis Maun avec 5 jours de safari. Le réservoir de notre véhicule, un Toyota Hilux, avait une capacité de 160 litres ce qui laissait la possibilité de rester plus longtemps dans les parcs avant de se ravitailler à Kasane. Petit conseil d’ailleurs, veillez à bien faire le plein à la station, le système de double réservoir peut être trompeur …

Du coup, on aurait tendance à conseiller de passer 2 nuits consécutives dans chaque camping, ce qui permet de le découvrir le premier soir et de se sentir plus à l’aise le second.

2- On louerait des sand ladders !

Le sable au Botswana, ce n’est pas qu’une légende. Même si cette année, l’eau a pas mal fait parti du voyage, les enlisements sont fréquents … et galère ! Il suffit que ça vous arrive une fois à midi en plein cagnard pour que vous regrettiez de ne pas avoir tous les moyens possibles à votre disposition pour vous sortir de là. En plus, les sand ladders auraient largement pu nous aider dans l’épisode de l’embourbement. Ils ne sont pas systèmatiquement fournis par le loueur même si vous les demandez alors insistez !

Autre conseil, vérifiez également que le gros cric fonctionne parfaitement avant de partir et emportez de l’huile (même de cuisine) pour vous dépatouiller d’un matériel grippé et des gants pour éviter de vous blesser.

Concernant le stage de 4×4 réalisé avant de partir, il ne s’est pas avéré réellement utile, la conduite étant plutôt simple et les obstacles souvent identiques. Il a cependant le grand avantage de nous mettre dans le bain rapidement et de nous rendre plus confiant au départ. En dehors de son utilité directe, ce stage reste dans tous les cas intéressant pour s’initier aux différentes techniques de 4×4. Par contre, on confirme que le téléphone satellite n’est pas indispensable. En définitive, on croise quand même du monde dans les parcs du nord à cette période de l’année, sauf peut être au Makgadikgadi où il faut être plus vigilent qu’ailleurs.

3- On resterait plus longtemps pour chercher les suricates dans le Kalahari

Mais ça, ce n’est que partie remise :o)

 

1 tawanaute aime cet article, et vous ?
2016-12-02T14:09:51+00:00

Un commentaire

  1. Betty 2 avril 2012 à 5 h 40 min␣- Répondre

    Il est vrai que Botswana est un beau pays. Bel article !

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